L'ASYLUM
Il était une fois, un homme qui se baladait tranquillement dans la rue d’une petite ville appelée Agnielle dans le nord-est de la France (pays situé sur la planète Terre en univers 50). Cet homme se promenait souvent dans sa ville natale qui s’était vidée de population après des histoires bien farfelues…
Cet homme nommé Ernest parcourait son chemin habituel à travers sa petite ville, il était en ce moment 18h et en cette période de fin novembre la nuit était presque déjà entièrement tombée alors que les rares lampadaires présents dans le village commençaient à s’allumer. Une légère brise fraîche piquait les joues d’Ernest. Muni de sa lampe de poche à lumière ionique (un ancien modèle des années 2850),il ne prit point le chemin par lequel il avait l’habitude de revenir chez lui… Grave erreur !
Ernest curieux de constater ce que l’ancien hôpital étant jadis le château d’une baronne venant d’une planète lointaine, était devenu. Il emprunta alors le chemin qui s’enfonçait dans les bois, chemin plus court pour rentrer chez lui mais pas très rassurant dû aux rumeurs le concernant, ce qui lui valait d’être évité par les promeneurs depuis des années.
Petit à petit, à mesure qu’Ernest avançait la lumière de la lune déjà faible s’atténuait de plus en plus à cause du feuillage des arbres qui devenait de plus en plus épais et étouffait le peut de lumière. Sa lampe balayant le sol il longeait à présent un mur haut de 2 mètres à peu prés ou on pouvait apercevoir derrière la silhouette d’une grosse demeure.
Arrivé à la grille, Ernest illumina l’allée déjà légèrement éclairée par la lune, car la propriété formait un trou dans le bois et la lumière blanche lunaire pouvait à présent éclairer le sol dépourvue d’arbres. Il fut déconcerté par le contraste entre la bâtisse en ruine et la végétation autour très bien entretenue. Au moment ou il passa la lumière de sa lampe de l’allée à la plaque affichée sur l’arche de la grille il crut voir au bout de l’allée menant à la demeure une silhouette avec un râteau à la main. Il repassa la lumière sur l’allée mais il n’y avait rien.
Pas très rassuré de cette vision Ernest préféra partir et il reprit le chemin en marchant assez vite sans regarder derrière lui. Il visé avec sa lumière le sol du petit chemin de terre et commencé presque à trottiner tellement il marchait vite, il regarda le mur de droite et s’épouvanta en apercevant l’ombre d’une femme assise sur ce mur tenant un gros chat dans les bras. Il se mit alors à courir….
Le lendemain matin 10h30.
Le voisin d’Ernest sonne chez lui car ils devaient tous les deux aller voir le maire, mais personne répond, il prend alors le badge magnétique que lui avait confié Ernest et entre… La maison était vide. Plus aucuns meubles ..
Rien … La suite dans le Prochain numéro !!!